lapidaires et orfèvres

Les lapidaires portent le nom de cristalliers ou pierriers dès le XIIIe siècle. Ils taillent les pierres précieuses et le cristal de roche que les orfèvres montent en or ou en argent. Déjà, la fabrication du faux existe au point que l’on en est venu à une imitation si parfaite des pierres naturelles que ces falsifications amènent des répressions et des règlements.

Les orfèvres sont plus importants. Ils travaillent les métaux précieux. Le métier d'orfèvre est libre au XIIIe siècle mais, quoi qu'il en soit de la liberté de fabrication, les sanctions pénales contre les délinquants ne laissent pas que de comporter de lourdes peines. Sous Louis XIV, les orfèvres s'appliquent à l'ornementation des meubles à l'allemande et bientôt ils se restreignent à la joaillerie. Quant à l'art des lapidaires, il s'agrandi de toutes les découvertes faites dans les pays orientaux. Avec les ouvriers sur métaux, les orfèvres font partis de la confrérie de St Eloy, à Bourg, dès 1608. Au XVIIIe siècle, les orfèvres sont considérés comme des artiste qui ont la faculté de vendre, acheter et fabriquer toutes sortes de vaisselle, ouvrages, bijoux d'or et d'argent.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

 

président de la SEHRI

Écrire commentaire

Commentaires: 0