Rapport du général Hulin, commandant la 1ère division et la ville de Paris, mande du 12 novembre [1808] que « le 11, le cocher de l’ambassadeur de Perse, conduisant la voiture de Son Excellence, au sortir de l’opéra, voulut forcer la consigne d’une sentinelle, laquelle ayant voulu faire rétrograder la voiture, fut assailli par les domestiques de l’ambassadeur qui se précipitèrent sur elle, le poignard à la main, mais que la bonne contenance du grenadier obligea de se retirer.
Il ajoute que plusieurs bourgeois qui prenaient les intérêts du fonctionnaire ont été maltraités par ces domestiques et qu’heureusement personne n’a été blessé, ce que l’on doit à la fermeté du grenadier qui était en faction au lieu où la scène s’est passé et dont mr le général Hulin s’est plaint à mr l’ambassadeur ».
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