Le 24 juin 1770 naît à Troyes, Jean Baptiste Delarothière. Il est le fils de Antoine Delarothière et de Marguerite Marot. Il est baptisé par le vicaire de la paroisse Saint-Jean-au-Marché de Troyes, le 27 juin suivant. Son parrain est un chirurgien, Jean Delarothière.
Jean Baptiste devient élève en chirurgie aux hôpitaux de Troyes en 1790, faisant un service militaire pour le régiment de Vigié, les Hussards de Lauzun et le 6e régiment de chasseurs à cheval. Il travaille sous la direction du maître de chirurgie de la ville de Troyes, Hiotbouqot. Il assiste aux visites et aux pansements à l’Hôtel Dieu, dont il reçoit un certificat le 21 décembre 1791. Il suit aussi les pansements du docteur en médecine, Thiésset [1], à l’hôpital des troupes réuni de Troyes qui lui fait un certificat le 21 décembre 1791.
En 1792, il obtient un brevet de 3e classe du ministre Pache.
En 1793, il devient chirurgien de 2e classe, chargé de l’hôpital Saint-Simon à Metz. En l’an II, il est chargé de l’hôpital de Toul, faisant fonction de chirurgien de 1ère classe. Il est employé à l’hôpital des enfants de la Patrie à Strasbourg. Il sert lors du passage du Rhin, dans la division Férino. Chargé d’un service particulier à l’Auterbourg en qualité de 1ère classe en l’an IV. Nommé au 11e régiment de hussards le 5 floréal an V. Campagne d’Italie puis campagne de Suisse. Il est placé par erreur au 2e bataillon de la 62e demi-brigade à la fin de l’an V. L’ordonnateur en chef Aubernon le commissionne chirurgien de 1ère classe chargé par les officiers de santé en chefs de la 1ère division de cavalerie à Lodi. Chargé, par le chirurgien en chef Brugnière, de la division de la Valteline, à l’aile gauche puis des divisions Lecourbe et Loison aux Grisons en l’an VII. Chargé par l’ordonnateur Mathieu Faviers de la division Zaintrailles à l’armée du Danube. Il est au blocus de Gènes en l’an VIII, à la division Watrin.
Il obtient un congé de convalescence en l’an VIII. Le 24 frimaire an IX, il est à l’armée des Grisons. Il sert à Trente, à Roverdo, à Zurich, à Berne, à Thun. Le 22 thermidor suivant, il est au corps d’observation de la Gironde, chargé de l’hôpital de Toro puis celui de Burgos. Nommé, le 9 frimaire an X, pour servir à l’expédition de Saint-Domingue. Licencié le 30 floréal an X.
Il reçoit sa patente d'officier de santé de 1ère classe en faveur par le Maire d'Epagne le 1er ventôse de l'an 11 où il fixe son domicile pour exercer la profession d’officier de santé de première classe.
[1] Il est l’auteur, vers 1760 d’un mémoire qui souligne l'importance de la qualité de l'air sur la santé. Il s'appuie, entre autre, sur les travaux de Nollet, Réaumur ou encore Jussieu. IL est aussi appelé en renfort dans l’affaire de la louve de Villadin, vers 1775 où plusieurs habitants de ce village sont mordus par cette louve atteinte de la rage. Il en rédige un mémoire, sur la louve hydrophobe, en 1779.
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