Antoine Pierre Barberet nait à Lyon le 11 janvier 1777. Son père, Jean Barberet est maître perruquier dans la paroisse de St Pierre et St Saturnin. Sa mère, Jeanne Garden. La famille habite rue du Griffon. Il est baptisé le lendemain ; son parrain est un négociant, Pierre Carret et de marraine Marie Anne Johany.
Il s’engage au 74e régiment d’infanterie de ligne le 6 mai 1793. Il fait la campagne à l’armée du Nord en 1793. Il passe à l’armée des Côtes de l’Océan durant les ans II, III, IV et V. Il passe à la 70e demi-brigade le 25 brumaire an V. Il est embarqué pour l’expédition d’Irlande le 18 brumaire an VI. Il est fait prisonnier par les Anglais le 22 fructidor an VI. Il rentre en France le 30 ventôse an VIII. Nommé fourrier le 1er vendémiaire an X.
Il fait les campagnes en Italie durant les ans XII, XIII et XIV. Nommé sergent le 1er juillet 1807. Il est à l’armée des Côtes de l’Océan, au Portugal puis en Espagne de 1807 à 1812. Il est nommé sergent-major le 6 juillet 1807. Fait sous-lieutenant le 2 janvier 1809.Il est blessé d’une balle à la tête et une autre au côté le 12 avril 1809 lors de la prise d’Oporto. Nommé lieutenant le 2 mars 1811.
Nommé capitaine le 7 février 1813, au 93e régiment d’infanterie de ligne. Il part faire la campagne de Saxe. Nommé chevalier de la Légion d’honneur le 11 juillet 1813. Le régiment est envoyé de la division Huguet-Chataux, au 2e corps de la Grande Armée, en renfort à l’armée de Lyon. Il est au blocus de Besançon en 1814. Il est fait officier de la Légion d’honneur le 27 octobre 1814. Il fait la campagne à l’armée du Nord durant les Cents Jours.
Licencié le 29 août 1815. Placé dans la Légion de Saône et Loire le 1er avril 1816, il passe à la Légion du Jura le 31 juillet suivant. Il obtient la permission de mariage pour le capitaine Barberet le 5 septembre 1817. Il épouse Louis Anne Maty de Pont Chardon[1], le 21 octobre 1817. Il obtient un certificat d’inscription de pension militaire le 30 novembre 1839. Il décède à Cour-Cheverny, le 3 octobre 1849. Sa veuve obtient 400 francs de pension le 12 juin 1850.
En 1862, sa veuve fait un don de 700 francs à la commune pour l’ancien cimetière, abandonné depuis 27 ans.
Une rue Barberet existe à Cour-Cheverny.
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