1814 dans l'Ain : l'exposition du bicentaire

La première occupation Les troupes des puissances alliées qui stationnent à Bourg du 11 janvier 1814 au 12 février suivant. Ils réquisitionnent tous les ouvriers cordonniers pour leur faire des chaussures du 31 janvier au 5 février. Si ces réquisitions, faîtes par la nouvelle administration, trouvent une obéissance forcée de la part des maires, il arrive que des signes d'insoumissions et de résistance se fassent sentir de la part des habitants de l'Ain, comme à Belley, où un...
Le 24 mars 1814, le général Marchand prend Seyssel et coupe le pont avant de repartir alors que l’officier commandant les troupes Autrichiennes d’Ambérieu demande au maire de Saint-Rambert que les « quelques étourdis et mauvais sujets »[1] rentrent dans leurs foyers tout en exigeant les chefs des mutins et deux qui ont pris la tête de la résistance. Le jour même, « Mr le comte de Linange commandait 2 500 hommes…était à Nantua. De suite, il donne ordre à cette troupe d’aller...
Les exactions de Maillat A Maillat, les paysans, aidés de ceux de Cerdon et de la Couche du Val, tendent une embuscade à un escadron Autrichien qui laisse prêt de la moitié de son effectif sur le carreau. En retour de ce que les paysans « ont voulu se défendre dans la village de Maillat,…les Autrichiens [l’]ont brûlé pour les punir »[1]. En effet, alors que les paysans sont dispersés, « l’ennemi entre à Maillat, brûle, saccage les habitants. Sept sont tués à coup de lance...
Le duc de Castiglione livre deux batailles à Mâcon et à Saint-Georges de Reneins, qui sont des défaites [1]. Le 28 mars, les Autrichiens réoccupent le Haut-Bugey. « Le régiment de Colloredo se comporte mal à Nantua. L’un d’eux, ivre, coupe le bras à ma mère. Mais il fut puni à Lons-le-Saunier »[2]. Durant ce temps, dans le Bas-Bugey, les Autrichiens font le siège de Pierre-Châtel. Ne pouvant le prendre, ils le bombardent [3]. Après les combats de Mâcon, Saint-Georges[4],...
Augereau livre deux batailles à Mâcon et à Saint-Georges de Reneins, qui sont des défaites. Augereau livre une ultime bataille, le 20 mars, pour protéger Lyon : sur la rive droite de la Saône il dispose de 18 000 combattants pour s'opposer aux 48 000 hommes du prince de Hesse-Hombourg. Ses troupes sont déployées en arc de cercle, au nord de Lyon, depuis Limonest dans le mont d'Or, jusqu'à la Demi-lune, à l'ouest de Lyon. L'aile droite autrichienne de Bianchi effectue un mouvement...
L’invasion en Savoie Dans les premiers jours de 1814, le général de la Roche est en position, avec 1780 jeunes soldats[1], en avant de Chambéry, ayant ses avant-postes en face de ceux des Autrichiens à Annecy et à Aix. Le général Bubna se met en marche sur Lyon le 15 janvier, et le Général Zeischmestre pousse nos avant-postes dans la matinée du 18, engageant un combat à Remilly alors que le général de la Roche bat en retraite sur Fort-Barraux : les Autrichiens occupent la Savoie....
1814 l'expo : combats pour Fort l'Ecluse
Le 4 février, 25 hommes du fort, partis en détachement, repoussent une quinzaine de hussards autrichiens sur Saint-Rambert. Dès lors commence, entre les 15 février et le 3 mars, une série de contre-offensives françaises victorieuses qui repoussent les Autrichiens à Génève, où la division Marchand, s'appuyant sur Fort l'Ecluse repris le 1er mars par 3 800 hommes commandés par le général Bardet, bloque le corps d'armée de Bubna. L’armée de Lyon est alors composée des divisions...

1814 l'expo : le combat des Balmettes, les lions du Bugey rugissent
Dès le 15 mars, des paysans et des gardes nationaux sédentaires de Torcieu se réunissent autour d’un détachement de 60 hommes du 23e régiment d'infanterie de ligne venant de Pierre-Châtel, qui arrive le 16 aux Balmettes. Le 16, au matin, des cosaques poussent jusqu’à Leyment, Saint-Denis et Ambérieu, alors que des mesures de défenses sont mises en place[1]. Entre le 16 et le 18, des gardes nationaux de Tenay et de Saint-Rambert se joignent aux hommes du 23e régiment d'infanterie...

Dès le 18 janvier, le fort de Pierre-Châtel est militairement opérationnel. Il compte une garnison de 150 militaires avec un renfort de vétérans et de l’artillerie venue de Grenoble. Il est sous les ordres du capitaine Garbé et ne compte qu'une faible garnison de 80 vétérans hollandais avec très peu de cartouche. Par contre, près de 400 prisonniers de guerre espagnols constituent l'effectif carcéral. Afin de se préparer à la défense, Garbé fait partir les prisonniers par le...
1814 l'expo : l'invasion de la Bresse
Les troupes autrichiennes parties de Gex pour le Jura, redescendent sur la Bresse et arrivent sur Bourg et Chalon-sur-Saône. Le général Meunier, à la tête de 1 200 hommes, assure la protection de Bourg. A l'annonce de l'arrivée des Autrichiens, il décide de se replier sur la route de Lyon. Bourg n'est plus défendue que par sa Garde Nationale. Face à la menace d’une invasion autrichienne par la Suisse et le nord du département de l’Ain, des Gardes d'honneur et des hussards, au...

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