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du salut militaire 1799 - 1815

Un soldat qui rencontre un officier général – le commandant de place, le colonel ou l’officier supérieur (au dessus de capitaine) qui commande le régiment en son absence – doit s’arrêter, faire front, se placer comme sous les armes, et rester dans cette position jusqu’à ce que l’officier soit passé. Cette manière de saluer a pour but non seulement de rendre honneur, mais encore de se soumettre à l’inspection.

Le soldat qui rencontre tout autre officier, soit de son régiment, soit d’autres corps ou de l’état-major, salue sans s’arrêter en portant la main droite à la coiffure, shako, colback, mirliton ou bonnet de police.

Lorsque le soldat veut parler à un officier, il se lève s’il est assis. Lorsque le soldat parle à un officier et s’il porte un bonnet de police, il doit se décoiffer et tenir son couvre-chef à la hauteur du jarret. S’il porte un shako, un colback ou un mirliton, le soldat ne doit jamais se découvrir quelles que soient les circonstances. Il ne fait que porter la main à son couvre-chef, même en parlant, jusqu’à ce qu’on lui ordonne de la retirer.

 

Lorsqu’un soldat croise un fonctionnaire public revêtu de ses insignes, il doit aussi le saluer, comme lorsqu’il rencontre un médaillé de la Légion d’honneur portant sa décoration.

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