En mars 1793, la Garde Nationale est commandée par Deurbroucq, un riche armateur nantais d’origine hollandaise. La ville est menacée par les insurgés vendéens. Nantes demande l’aide d’Angers qui envoie Gauvillier avec 900 hommes et 5 canons. Le 22 mars, les deux forces font leur jonction à La Riottière, commune de Fresne. Dans le même temps, le colonel Beysser du 21ème chasseur à cheval arrive dans la ville. Il reçoit l’ordre de rétablir la liaison avec la Bretagne. Nommé le 13 mars, Beysser marche avec 400 hommes et force le passage en direction de la Bretagne. Il traverse Vitré, Redon et La Roche-Bernard. Le 31 mars il rejoint Guérande, la rive droite de la Loire est dégagée et Nantes peu respirer. Le même ordre est donné à l’Adjudant-général Laval, qui doit nettoyer la rive gauche. Il part avec un millier de gardes nationaux nantais et s’enfonce dans le pays de Retz. Il tombe dans un véritable guêpier, et doit se défendre de tous côtés. Le 30 mars il marche sur Paimboeuf et il est rejoint le 1er avril par 300 gardes nationaux de la ville de Paimboeuf. Les bandes vendéennes écrasent cette force à Sainte-Pazanne, les survivants arrivent effarés dans la ville de Nantes, expédition suicidaire et cauchemardesque ! Le 7 juin 1793, la Garde Nationale de Nantes forme une Légion Nantaise forte d’un bataillon à 9 compagnies chargée de défendre la place.
Laurent Brayard
Membre du bureau de la S.E.H.R.I.
Administrateur du site SEHRI-volontaires
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