Dès le 18 janvier, le fort de Pierre-Châtel est militairement opérationnel. Il compte une garnison de 150 militaires avec un renfort de vétérans et de l’artillerie venue de Grenoble. Il est sous les ordres du capitaine Garbé et ne compte qu'une faible garnison de 80 vétérans hollandais avec très peu de cartouche. Par contre, près de 400 prisonniers de guerre espagnols constituent l'effectif carcéral. Afin de se préparer à la défense, Garbé fait partir les prisonniers par le Rhône et envoie à Belley les hommes les plus infirmes. Pour pallier à son manque de munitions et d'artillerie, il ne possède qu'une seule pièce, il fait placer des grosses pierres afin de bloquer la gorge. Les Autrichiens cantonnent alors à Andert [1], le 18 leurs hommes sont à Seyssel et Belley. Garbé défend aux civils d’obtempérer aux réquisitions autrichiennes et va même, le 28 janvier, jusqu’à attaquer un convoi autrichiens, à Saint-Champ, afin de rendre les réquisitions prises aux habitants.
Cependant, dès le 23 janvier les troupes Autrichiennes se répandent dans l’Ain en partant de Nantua.
Asso SEHRI
2014 : expo du bicentenaire de 1814 dans l'Ain - château des Allymes - médiathèque de Nantua
[1] Discussion avec le lieutenant-colonel Putz, 25 mai 2011.
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