Le 2ème régiment de cavalerie ci-devant Royal
1792 :
Il se trouvait en garnison à Landau (1er janvier) et comprenait un effectif de 428 hommes et 191 manquants. Il se trouvait au camp de Neukirch, armée du Rhin au mois de mai1.
1793 :
Un détachement de 92 hommes du régiment se trouvait à l’armée du Rhin, aile gauche du général Ferey, 1ère division du général Desaix (30 octobre 1793)2. Le reste du régiment se trouvait à la réserve de cette armée, général Diettman, 1ère division de Lafarelle. Le régiment se trouvait encore à l’armée du Rhin, division du général Férino (17 décembre)3.
1795 :
« Les administrateurs du district de Colmar au général Chalbos, 22 mars 1795 : nous recevons à l'instant, citoyen général, une lettre de l'adjudant général... par laquelle il nous prévient que conformément à tes ordres, le 2e régiment de cavalerie en garnison à Colmar en partira demain matin pour aller cantonner à Audelsheim et Wilm ».
1800 :
Le régiment se trouvait à la bataille de Marengo (14 juin 1800).
1 Journal Militaire de 1792, p. 393.
2 Ordre de bataille de la collection Nafzinger, 30 octobre 1793.
3 Ordre de bataille de la collection Nafzinger, tiré de l’ouvrage de Chuquet sur le général Hoche.
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Olivier LAPRAY (vendredi, 26 mars 2021 10:36)
Merci, très utile.
Quelques compléments: à l’armée du Rhin, le régiment combat à Bingen 28 mars 1793 où il manque de perdre son étendard sauvé par le capitaine Lemarchant (futur colonel). À Marengo, le cavalier Riche fait prisonnier le général en chef de l’état-major autrichien Zachs et le régiment a 7 officiers sur 11 présents hors de combat tandis que le chef d’escadron Alix, les cavaliers Leboeuf et Pasteur prennent chacun un drapeau ; les 3 cavaliers recevront chacun à cette occasion une carabine d’honneur et l’officier, un sabre d’honneur.