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le 2e hussards durant la Révolution

Levé en janvier 1735 par le Comte Esterhazy, le régiment prend le nom de ses différents Mestres de Camp propriétaires jusqu'en 1761 où il porte celui de Chamborant. En 1789, le régiment tenait garnison à Landau avant de se déplacer à Nancy en octobre 1790. En janvier 1791, il devient 2e régiment de hussards.

En 1792, il se trouve dans les rangs de l’armée du Centre au mois de mai. Le régiment se distingue à Valmy où ses cavaliers couvrent les hauteurs du moulin. Le 5 novembre, le régiment est à Jemmapes. Ses cavaliers, au chant de la Marseillaise, s’emparent d’une redoute tenue par les grenadiers hongrois, les chevau-légers de Cobourg et les Hussards de Blankenstein. Sous les ordres de Barbier, qui dessine souvent ses hussarsd, il enlève des canons ennemis à Hondscoote les 15 et 16 octobre 1793. Le 17 décembre 1793 , le régiment se trouve à l’armée du Rhin, division du général Hatry. En 1794, des éléments du régiment participèrent à la bataille d’Aldenhoven et à celle de Fleurus, où il charge plusieurs fois le 26 juin, ainsi qu’au combat de Mons.

En 1795, à l'avant garde, le régiment se distingue aux combats de Schwalbach, le 26 septembre et de Kreutzmarch le 10 novembre. Le 16 décembre, l’escadron du capitaine Becker fait prisonnier un bataillon autrichien du régiment Pellegrini et lui enlève deux canons. Le 1er escadron repousse les assaillants par quatre charges successives.

En 1797, il est au passage du Rhin à Neuwied le 18 avril. Il enlève les batteries qui gênent le débouché des ponts en chargeant la cavalerie autrichienne et bousculant un bataillon qui se rend. Le Maréchal des Logis Ignace Müller prend un drapeau. A Wetzelar, ils s’emparent des convois de l’armée autrichienne lui supprimant son approvisionnement. Lors d’une charge, quelques jours après, le régiment fait prisonnier 800 fantassins, deux canons et des cuirassiers ennemis.

Le 10 septembre 1799, devant Mannheim, les hussards du 2e servent une batterie d'artillerie française ayant perdu tous ses servants. Entourés par des grenadiers Hongrois, ils se dégagent à coups de sabre.

 

 

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