De la couleur des murs des casernes de la Garde
En compulsant les registres de frais des réparations des bâtiments occupés par la Garde Impériale en 1809 et 1811, on peut se faire une idée des couleurs dans lesquelles les soldats de la Garde vivaient en garnison à Paris.
Lors de la rénovation de la cuisine du pavillon principal des chasseurs à cheval de la Garde, les murs sont grattés puis passés au gris à l’huile sur deux couches.
Les murs du magasin des effets des grenadiers à cheval de la Garde sont passés gris à l’huile sur deux couches.
Les portes du corps de garde de la caserne de la Garde sont face intérieure peinte en gris à l’huile, alors que la face extérieure, rue de Belle-Chasse, et la visserie, sont peintes en olive à l’huile.
La salle à manger des officiers de la bouche, établie dans les cuisines souterraines du bâtiment principal du quartier Napoléon, est carrelée.
Les murs des latrines et le magasin de fourrage de la Gendarmerie d’Elite sont crépis en plâtre avec un enduit de plâtre puis un crépit moucheté.
Le logement du Gouverneur et de l’état-major du château de Vincennes est de deux couches de blanc en détrompe au plafond. Les plâtres sont couleurs blanc. Les murs en couleur nankin puis gris ardoise avec un peu de gris à l’huile, sans doute pour la partie basse et le filet. Le chambranle de la cheminée est couleur marbre
La salle de bains de l’hôpital du gros caillou est en vieilles pierres à façon avec de la brique de Bourgogne sur une fondation en moellons scellés au mortier et à la chaux le tout carrelés en carrelage à carreaux et de carreaux vieux avec des robinets en cuivre.
Quand à la caserne du Mont-Blanc qui reçoit le Génie de la Garde, les murs sont en carreaux neufs avec des râteliers en chêne. Le sol et sans doute une partie basse des murs sont en pavés.
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