En 1749, les généraux inspecteurs de la cavalerie sont chargés de se concerter pour réformer l'habillement et de l'équipement des corps de cavalerie. Cette commission adopte un modèle d'harnachement proposé par le major du régiment Maistre de Camp général des dragons, Monsieur de La Porterie. Publié dans les ordonnances de 1750, cet harnachement est commun aux cavaliers et aux dragons ; chez ces derniers la fonte droite est remplacée par un porte outil.
Cette selle à la française est garnie de pièces destinées à la protection de la monture, de son cavalier et de ses équipements comme les chaperons sur les fontes. Elle garde des points communs avec la selle à « piquer » par le troussequin élevé et la forme des quartiers. Toutefois, les étriers à touret, encore utilisés de nos jours par les guardians, sont abandonnés sur cette selle, étant ni solides, ni pratiques.
Cette selle dite royale demeurera en service, pratiquement telle quelle, jusqu'au milieu du XIXe siècle. L’évolution suivante se fera avec le règlement de 1845.
Exposition "selles et transhumance", Musée de l'Empéri, 2013
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