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an II : du peu de "Terreur" en Dauphiné

Du peu de Terreur et de réaction thermidorienne

 

 

Très favorable au Gouvernement Révolutionnaire et aux mesures sociales et démocratiques de l’an II, le Dauphiné échappe à la répression et à la Terreur. De même, la défiance de la région envers la région lyonnaise, amène le Dauphiné à jouer le rôle principal de fournisseur de l’armée es Alpes en armes, équipement et vêtements aux troupes. Le 29 frimaire an II, Claude Périer fonde une société pouvant assurer la fabrication annuelle de 15 000 à 20 000 fusils à Grenoble, tandis que les forges de Rives assurent l’approvisionnement des entreprises nationales. De même une fonderie de canons installée à Valence produit, en l’an II, 60 pièces par mois en emploi 251 ouvriers. Toutefois, les autorités, avec l'aide des représentants du peuple en mission et des sociétés populaires, notamment de la Drôme, mettent plus de zèle à l'arrestation des suspects et à la poursuite des prêtres réfractaires.

Cette Terreur s'atténue dès le départ des représentants Albitte et Laporte, de Grenoble, le 7 juillet 1793. Toutefois, à la chute de Robespierre, les prisons de Grenoble sont pleines. C'est sans violence et progressivement que s'effectue, au cours des mois suivant thermidor, que le changement politique s'effectue. Cette période est aussi marquée par la libération des détenus et par l'annulation, par le représentant Gauthier des Orcières, en novembre 1794, des listes de proscription établies par Amar et Merlino.

 

asso SEHRI

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