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le général Carteaux

Jean-François Carteaux est à Gouhenans dans la Haute-Saône, le 31 janvier 1751.

 

Enfant de troupe au régiment Thianges-Dragons de 1759 à 1765. Volontaire au régiment de Bourbonnais en 1767. Congédié en avril 1770. Il sert au régiment de Dragons de Penthièvre de 1770 à 1772. Volontaire au régiment de Saintonge en février 1772, il quitte le service en 1779. Devenu peintre du Roi, aide de camp de général La Salle le 14 juillet 1789, puis de La Fayette le 16 juillet. Lieutenant à la 29ème division de Gendarmerie le 6 novembre 1789. A lArmée du Midi en 1792, Chevalier de Saint-Louis le 15 juillet 1792, probablement lun des derniers nommés par Louis XVI. Adjoint aux adjudants-généraux du Camp de Meaux le 7 septembre 1792, Lieutenant-colonel surnuméraire en octobre. Chef de bataillon le 8 mars 1793, chef de brigade à lArmée des Alpes en mai 1793. Nommé Général de Brigade le 21 juin 1793, par les représentants du Peuple. Vainqueur des insurgés de Provence à Orange le 25 juillet 1793, puis à Cadenet le 9 août. Nommé Général de Division le 19 août, il entre à Marseille le 25 août. La Convention décrète quil a bien mérité de la Patrie et il est nommé Général en Chef de lArmée destinée à combattre les rebelles du Midi le 7 septembre 1793. Il sert à Toulon, puis fut nommé au commandement de lArmée dItalie le 13 septembre, il refuse mais il est nommé à nouveau à ce poste le 23 octobre, puis le 3 novembre à celui de lArmée des Alpes. Il remplace Doppet dans le commandement de cette armée le 7 novembre, dans les faits le 16 novembre. Il fait arrêté le président du tribunal militaire qui se brûle la cervelle, Carteaux fut alors destitué et décrété darrestation, pour être traduit devant le tribunal révolutionnaire de Paris le 16 décembre 1793. Arrêté le 22 décembre, il est incarcéré à la prison de la Conciergerie le 24 décembre, et remis en liberté le 8 août 1794. Réintégré, il est envoyé à lArmée des Côtes de Cherbourg le 26 novembre 1794, mais il nest pas compris dans la réorganisation des états-majors de juin 1795. Il cesse ses fonctions en juillet, est autorisé à prendre sa retraite mais il sert à la journée du 13 vendémiaire An III. Il est repoussé du Pont-Neuf par les royalistes, mais repousse à son tour les sectionnaires du Pont-Royal. Ce fait le remet en selle, il est nommé Commandant de la 18ème division militaire de Dijon le 12 octobre 1795, puis en janvier 1796, employé à lArmée des Alpes, commandant la Maurienne puis la Tarentaise. Commandant le département de lAin le 22 août 1796, réformé le 23 février 1797. Remis en activité dans la division militaire de Paris dès le mois davril, il est commandant de la 9ème division militaire à Montpellier au mois daoût, puis employé dans la 25ème division militaire de Liège le 8 décembre 1799, quil commande en janvier 1800. Employé à lArmée de Batavie en juillet, il devînt administrateur de la Loterie Nationale de 1801 à 1804. Mis en réforme en 1801, il est ensuite administrateur civil et commandant de la Principauté de Piombino en septembre 1803. Au traitement de réforme en 1805, il obtînt une pension de retraite de 6 000 francs en août 1810. Il meurt à Paris le 12 avril 1813.

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