1824 : les bonnets des grenadiers sont trop grands et chers

Infactions

 

1er grenadiers à cheval les bonnets à poils sont plus élevés que le modèle. Depuis 1824, le corps a bustitué la plume de vautour à la plume de coq sur le plumet.

 

2e grenadiers à cheval aucune infaction n’a été signalée ; seulement ces corps font usage en été d’un pantalon de toile blanche, qui n’est pas autorisé par le ministre.

 

25 janvier 1824

 

Bonnet à poils et colback

les corps qui font usage de cette coiffure réclament contre l’insuffisance du prix qui lui est assigné.

 

Ainsi qu’on l’a dit dans la 1ère partie du présent rapport, l’infanterie et les grenadiers à cheval se sont écartés des modèles ; leurs bonnets sont très élevés ; il y a des modifications couteûses dans les accessoires et l’on conçoit qu’il en résulte des augmentations de prix, d’un autre côté cependant, il se pourrait que la hausse du prix des peaux d’ours ne fut qu’instantanée et que l’an prochain les corps trouvassent à traiter au prix du tarif, car depuis longtemps les modèles étaient méconnus sans que le tarif fut dépassé. Le choix d’une coiffure en peau d’ours pour quelques corps de nouvelle formation de l’armée de S.M.C. Et peut être aussi la rareté des peaux sur le marché semblent donc les seules causes de l’augmentation du prix et ce qui le prouve, c’est que les chasseurs et les hussards dont le colback est conforme aux premiers modèles, ne peuvent traiter aux mêmes conditions que l’année dernière. On propose donc au Ministre de charger mr l’intendant militaire d’autoriser les corps à payer en 1825 pour l’achat des bonnets ou colbacks qui leur ont été déjà et qui pourront leur être encore alloués, un supplément de prix qui devra être débattu en présence de mm les intendants militaires et qui pourra excéder 2 francs pour le colback ou les bonnets de chasseurs et de fusilier et 2 francs 50 pour les bonnets de grenadiers.

 

 

1825, approuvé

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