se soigner au XVIIe siècle

A partir du XVIIe siècle, les animaux entrent dans la composition de la pharmacopée.

Ainsi le suif de bœuf permet d’adoucir l’âcreté de l’intestin, sa moêle fortifie les nerfs, le fiel de bœuf atténue les acouphènes et fait disparaître les tâches sur le visage ; sa corne soigne l’épilepsie.

Grâce à l’huile de scorpions obtenue après les avoir noyés dans l’huile d’amandes amères, puis cuit au bain-marie ; on pouvait exciter l’urine ; faire disparaître les calculs rénaux. La poudre de yeux d’écrevisses était alors toute aussi recommandée pour les calculs mais aussi pour les humeurs acres de l’estomac.

Afin de retrouver des forces ou une âme, on peut aussi prendre un bain de vipère, en ayant pris soin de couper la tête et la queue du reptile vivant puis de l’écorcher vif. La vipère ,ne doit pas être prise en poudre, car là, elle risque d’échauffer le sang à moins qu’elle ne soit prise dans de la crème cuite.

 

Pour se sentir bien, l’eau d’émeraude est recommandée. Elle est aussi pratique pour guérir et se consoler de tout, tout en sentant divinement bon. Appliquée sur la peau ou sur un mouchoir, l’essence d’urine est réputée très agréable.   

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