les horlogers

Vers la fin du IXe siècle les horlogers mécaniciens orientaux sont assez habiles pour construire des machines à marquer l'heure, agrémentées de sonnerie et de personnages. Il faut arriver au XIVe siècle pour trouver une véritable machine tournant à roues et portant des poids. La Flandres, eut une sorte de monopole de fabrication, et au milieu du XIVe siècle le perfectionnement a déjà fait de rapides progrès. Au XVe siècle, où Dijon règne sur l’horlogerie française, les serruriers travaillent au mécanisme intérieur. Les pièces les plus délicates sont sans doute dégrossies par eux et mises au point par l'horloger. L'extension des oeuvres d'horlogerie force François 1er à réglementer le métier et à lui donner des statuts. Il y en avait eu précédemment en 1483, il les augmente et les confirme en 1544. L’Ain n’est pas en reste, dès 1443, l’horloger Jean Amergier œuvre à Bourg.

Au XVIIIe siècle, l’horloger est le nom que l'on donne aux artistes qui fabriquent les horloges, pendules, montres et en général à ceux qui travaillent à l'horlogerie. A cette époque l’Ain, et le pays de Gex, connaît un essor de l’horlogerie grâce à des maîtres horlogers émigrés genevois qui fuient les troubles de Genève. Ils établissent une horlogerie à Versoix. Vers 1770, la manufacture de montres des frères Castel est établie à Bourg et un projet d’horlogerie a établir dans la maison de Charité est envisagé. A cette époque le métier est très répandu dans le département : vers 1789, la ville de St Laurent sur Saône salarie un horloger communal pour s’occuper de l’horloge. Durant la Révolution, on trouve des horlogers à Bourg, Belley, Nantua ou Ferney. Sous le 1er Empire, ils sont encore 26 a exercer la profession.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

 

président de la SEHRI

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