ARTICLES AVEC LE TAG : "vieux métiers"



un bon boulot : bourreau
Jusqu’au XIIe siècle les bourreaux n’existent pas. D’après les recherches inédites de Grégory Marguin, des Archives Départementales de l’Ain, il est désormais possible de connaître un peu mieux nos bourreaux. Les premières traces de bourreau de l’Ain apparaissent en 1344 à Gex, où il est dénommé « Carnacier ». A ce moment, toutes les communautés n’ont pas de bourreaux et si le besoin s’en fait sentir, le bourreau se déplace, tel en 1368, où le « Carnacier » de...

les perruquiers
Au XVIIIe siècle, le perruquier est celui qui fait des perruques mais qui en fait aussi le négoce. Durant très longtemps, l’usage de la perruque reste marginal en France, ce qui fait que les perruquiers restèrent longtemps sans former de corporations ou de communautés. Formée, celle de Bourg connaît entre 1787 et 1789 des problèmes lors de la nomination de son syndic qui soulève des contestations et nécessite un recours au tribunal. A mesure que l'usage de la perruque devint plus...

Il ne faut pas croire que les serruriers faisaient surtout des serrures. Il en était déjà de cette profession comme aujourd'hui. A Paris, la plupart des serrures étaient faites en Picardie où en Forez. Les quincailliers achetaient en gros dans ces deux pays et les revendaient au détail aux ébénistes, aux serruriers, etc. Ces derniers ne faisaient eux-mêmes que les serrures commandées, ou les serrures à dix fermetures pour les coffres-forts, les caisses des négociants et des...
Avant le 9e siècle, en France, les charpentiers sont appelés fabri lignarii. Ce sont eux qui emploient le bois de charpente pour construire les étagements et les combles des édifices. Mais on distingue les charpentiers et les menuisiers ; les uns sont appelés charpentiers de la grande cognée, les autres charpentiers de la petite cognée. Pour une partie de l’Ancien Régime, les charpentiers et les maçons faisaient l'office d'architectes. Au XVIIIe siècle, le charpentier est...
Le tailleur d'habits est celui qui taille, coud, fait et vend des habits. Mais, sous l’Ancien Régime, le tailleur d’habit rivalise avec l'artisan qui fait le pourpoint. L'habit est le vêtement extérieur qui couvre le buste et descendait au-dessous de la ceinture, plus ou moins bas, selon la condition de la personne. Le pourpoint s'arrête à la ceinture en une espèce de veste qui parfois n'a pas de manches. Au XVIIe siècle, ces professions ne forment plus qu’une. Ils deviennent ceux...
Voici un métier qui s'est bien modifiée depuis le Moyen Age. En 1900, les chaudronniers fabriquent, dans des usines, d'énormes chaudières pour les machines à vapeur, des récipients de grandes dimensions pour les distilleries, brasseries, sucreries, des réservoirs et des conduites métalliques. Au XVIIIe siècle, le chaudronnier est un ouvrier autorisé à faire, vendre et faire exécuter toutes sortes d'ouvrages en cuivre. A Bourg, avec tous les ouvriers en métaux, ils sont membre de la...
les tireurs d'or
Présents dans la région lyonnaise dès le XVe siècle, les tireurs d'or, qui réduit l'or en fils déliés, bénéficient à Trévoux, principauté indépendante de Dombes, d'un véritable paradis fiscal. Grâce à la qualité remarquable de leurs produits, et n'étant pas assujettis comme leurs voisins lyonnais à l'impôt sur l'argue royale, ils peuvent inonder le marché européen des fils d'or et d'argent. Louis XV, ayant obtenu de Louis-Charles de Bourbon, la cession de la souveraineté...

les tisserands
Au XVIIIe siècle, le tisserand est le terme commun à plusieurs ouvriers fabriquant de la toile à la navette, tels que sont ceux qui font les draps, les tiretaines et quelques autres étoffes de laine, qui sont appelés tisserans-drapans, tisseurs ou tissiers : ceux qui fabriquent les futaines se nomment tisserands-futainiers et ceux qui manufacturent les basins sont appelés tisserands en basins. Les tisserands de Bourg se regroupent, en 1658, au sein de la confrérie du St Suaire. Dès le...

Le Premier Empire · 02. mai 2020
Charles Pougens est né à Paris le 15 août 1755. Il serait le fils naturel du prince de Conti. C’est un élève du cardinal de Bernis. Chevalier de l'ordre de Malte, il est destiné à la diplomatie, il perd la vue en 1777 lors d'un séjour à Rome. Membre de l'Institut national, de l'Institut de Bologne, des Académies de Cortone et de Route, de la société philotechnique, de la société libre des Sciences et des Arts, associé honoraire de l'Athénée de Lyon, membre correspondant de la...
Le Premier Empire · 01. mai 2020
Au XVIIIe siècle, une lingère est une femme qui fait le commerce du linge et de la dentelle. Elles s'appellent maîtresses lingères, toilieres, canevassieres. Pour être reçues à tenir boutique, il faut avoir été apprentis deux ans : les femmes mariées ne sont point admises à l'apprentissage et chaque maîtresse ne peut avoir qu'une apprentis à la fois. En 1806, l’Ain compte 21 lingères. Elles vendent toutes sortes de marchandises en fil et en coton et contractent sans le...

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