ARTICLES AVEC LE TAG : "Police et Maréchaussée"
"Civray, le 16 septembre 1832 Mon cher patron, j’ai reçu à Poitiers la lettre que vous m’avez eu la complaisance de m’y adresser ; elle était remplie de détails intéressant et donnés avec un ton d’amitié auquel je suis très sensible. Je n’ai pas le temps en ce moment de causer chouannerie ou politique avec vous, bien que le sujet m’intéresse fort comme vous avez raison de le penser. Je prends la plume pour vous dire à la hâte que par une lettre du 14, mr Parigot et mr...
L’exécuteur des Hautes Œuvres : Le Bourreau Jusqu’au XIIe siècle les bourreaux n’existent pas dans l'Ain. Les premières traces de bourreau de l’Ain apparaissent en 1344 à Gex, où il est dénommé « Carnacier ». A ce moment, toutes les communautés n’ont pas de bourreaux et si le besoin s’en fait sentir, le bourreau se déplace, tel en 1368, où le « Carnacier » de St Oyon se rend à Billat pour pendre un dénommé Robert le Diable. A partir de 1396, la justice du bailli de...
Le général Cervoni, commandant la 8e division militaire, mande de Marseille le 17 février [1808] que le 13 vers les 6 heures du matin, le courrier de la poste aux lettres venant de Lyon a été arrêté à la distance d’un demi-mirriamètre de la ville d’Orgon, par deux brigands masqués et armés, qui lui ont volé 220 francs. Les dépêches n’ont point été ouvertes et la gendarmerie est à la poursuite des voleurs.
la Grande Armée · 11. octobre 2022
Neustdat sur l’Aisch, le 15 novembre 1808 A mr le général Compans, comte de l’Empire, chef de l’état-major de l’armée du Rhin Conformément à l’ordre que vous m’avez transmis, mon chef général, par votre lettre du 5 du courant. J’ai l’honneur de vous prévenir que le détachement de la 6e compagnie du 2e régiment d’artillerie à cheval employé à ma division est parti hier 14, de ses cantonnements pour se rendre à Mayence. Je profite de cette occasion pour vous...
Rapport adressé à son Excellence le Ministre de la Guerre par l’adjudant commandant Porson, chef de l’état-major de Son Altesse Impériale le prince Borghèse, daté de Turin le 16 novembre 1808 Monseigneur j’ai l’honneur de rendre compte à votre excellence que le Prince Gouverneur Général a fini sa tournée dans les départements au delà des Alpes. Partout Son Altesse Impériale a eu lieu de se louer du bon esprit des habitants, ainsi que de l’ordre et de la tranquillité qui...
la Grande Armée · 04. octobre 2022
Lettre du général Buquet, chef de l’état-major général de la gendarmerie, datée de Paris le 19 novembre [1808] et adressée au Ministre de la Guerre. « j’ai l’honneur d’informer votre Excellence que le 11 de ce mois, vers 4 heures de l’après-midi, au moment où un détachement du 70e régiment de ligne, faisant parti de l’armée du Portugal, arrivait à Blaye (Gironde), un soldat de la compagnie des voltigeurs refusa d’obéir à un officier ; le sieur Lemaire,...
Le Premier Empire · 03. octobre 2022
Rapport du général Hulin, commandant la 1ère division et la ville de Paris, mande du 12 novembre [1808] que « le 11, le cocher de l’ambassadeur de Perse, conduisant la voiture de Son Excellence, au sortir de l’opéra, voulut forcer la consigne d’une sentinelle, laquelle ayant voulu faire rétrograder la voiture, fut assailli par les domestiques de l’ambassadeur qui se précipitèrent sur elle, le poignard à la main, mais que la bonne contenance du grenadier obligea de se retirer....
Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau naît le 4 mars 1749 au Brignon. Bien que noble, son père est un économiste réputé proche de la pensée des physiocrates. Défiguré par une petite vérole mal soignée, mais doté d’un esprit vif et cultivé, il entre comme sous-lieutenant dans le régiment de Berry-cavalerie à l’âge de 17 ans. Il quitte l’armée sans autorisation ce qui lui vaut une lettre de cachet de son père pour l’enfermer à l'île de Ré. Libéré, il prend part à la...
Mr le général Bonnard, commandant la 22e division militaire, rend compte de Tours, le 1er juillet [1808] que le 28 juin, onze brigands armés ont arrêté la diligence de Paris à Nantes, près la Flèche, et ont volé environ 7 000 francs appartenant au commerce ; qu’ils n’ont commis aucune voie de fait sur les voyageurs qui étaient au nombre de 5. Que la gendarmerie s’en mise de suite à la poursuite de ces malfaiteurs, sans qu’elle ait pu faire aucune découverte dans la journée,...
L’AIN DES MANDRIN En 1754, le Bugey et la Bresse sont parcourus par une troupe de 152 contrebandiers armée militairement venant de Savoie avec à leur tête un dauphinois du nom de Louis Mandrin. Ce dernier, impressionnant mais séducteur, est le fils aîné d’un riche paysan ruiné. Travaillant pour la Ferme Générale durant la guerre de Succession d’Autriche, cette dernière, à la paix, refuse de lui payer son travail. Avec la pendaison de son frère cadet pour faux monnayage sur...