ARTICLES AVEC LE TAG : "les Cents Jours"



Les exactions de Maillat A Maillat, les paysans, aidés de ceux de Cerdon et de la Couche du Val, tendent une embuscade à un escadron Autrichien qui laisse prêt de la moitié de son effectif sur le carreau. En retour de ce que les paysans « ont voulu se défendre dans la village de Maillat,…les Autrichiens [l’]ont brûlé pour les punir »[1]. En effet, alors que les paysans sont dispersés, « l’ennemi entre à Maillat, brûle, saccage les habitants. Sept sont tués à coup de lance...
La colonne de Bubna, qui passe par Bâle, Fribourg, Lausanne et Genève, franchie la frontière française à Gex, le 29 décembre 1813. Le lendemain, les 1 500 soldats français de garnison évacuent la ville. Dès leur arrivée, les Autrichiens, comme les Français au temps des victorieuses campagnes, demandent des vivres mais refusent de loger en ville. Toutefois, la citée est mise en état de siège : des vedettes sont disposées et des postes de garde mis en place. Le 31 des mouvements de...
Même si Napoléon connaît la valeur administrative de ses préfets, il met beaucoup en doute leur dévouement au régime. Afin de s'assurer le soutien des départements, il nomme, le 26 décembre 1813, des commissaires extraordinaires dans chaque division militaire de l'intérieur. Ces hommes, originaires des pays où ils sont envoyés, ont pour mission de prendre des mesures utiles à la défense nationale mais aussi pour raviver l'esprit public. Le commissaire de la 7e division militaire...
1814 l'expo : les chasseurs à cheval lyonnais
Le 7 janvier 1814, alors qu’Augerau est nommé commandant en chef de l’armée de Lyon le 5, Chaptal autorise la formation d’un corps de chasseurs lyonnais : un escadron et deux bataillons qui prennent le nom de Légion Lyonnaise. Le but de cette formation étant d’améliorer le potentiel défensif de la région. Même si plusieurs jeunes hommes de la classe de 1815, domiciliés à Lyon en leur majorité, s’engagent dans la Légion Lyonnaise et les chasseurs à cheval lyonnais dès...

1814 (l'expo) : le bicentenaire dans l'Ain, introduction
Avec la défaite de Leipzig et le recul des troupes françaises d’Allemagne, la guerre se porte désormais, depuis 1792 sur le sol national. Si les grosses opérations ont lieu dans le nord de la France, des opérations ont lieu aussi dans l’Est, le Sud et le Sud Ouest du pays. L’armée coalisée du Nord, commandée par Blucher, passe par la Belgique pour envahir la France. L’armée coalisée de Bohême, commandée par Schwartzenberg, viole la neutralité de la Suisse pour envahir la...

la Grande Armée · 18. juillet 2020
Le 28 mai, le ministre de la Guerre informe le préfet Baude des difficultés de certains départements à armer leurs corps francs. Par conséquent, il l’invite à faire feu de tout bois, en réunissant « tout ce que vous pourrez de fusils, de sabres de cavalerie et de pistolets »[1]. En outre, il convoque le civisme et le patriotisme des détenteurs d’armes à feu. Aussi, le ministre demande-t-il à Baude de faire appel à leur bonne volonté, ou à « tout autre moyen que vous pourriez...
Avez-vous entendu parler de ces imposteurs qui se faisaient passer pour l’empereur, étaient-ils nombreux dans la région ? Jérôme Croyet : Oui, j'ai entendu parler plusieurs fois de ce genre de supercherie notamment en Isère à Grenoble, ou dans l'Ain, en périphérie de Lyon. Ces usurpateurs d'identité n'étaient pas nombreux, car se faire passer pour Napoléon n'est pas chose aisée, et il leur faut agir dans des endroits avec peu de population et ne pas s'éterniser. Toutefois, à la...
la Grande Armée · 18. juin 2020
Le 22 avril 1815, Napoléon décrète l’organisation de corps francs dans les départements frontaliers du territoire. Le 30, Carnot et Dumas s’adressent conjointement au préfet de l’Ain pour lui faire connaître cette mesure et l’invitent à seconder les efforts du ministre de la Guerre. Baude fait placarder ce décret le 4 mai. Ces corps francs sont chargés de la défense de l’intérieur du territoire en cas d’invasion. Il leur revient ainsi d’intercepter « les convois de...
A l’annonce du débarquement de Napoléon sur le sol français, Louis XVIII confie les pouvoirs de gouverneur-général du sud-ouest au duc d’Angoulême. Celui-ci arrive à Nîmes le 14 mars et cherche à soulever le Midi de la France. Pour ce faire, il forme deux colonnes, à l’aide d’une troupe de volontaires du Var, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault, ainsi que d’hommes issus des 10e et 63e régiments d’infanterie de ligne. L’une est dirigée sur...
Le Premier Empire · 06. avril 2020
Maurice Weil dans sa magistrale étude sur la dernière année du règne de Murat écrivit : « au lieu de renouveler son attaque, de tenter un suprême effort, de lancer tout ce qu’il a de monde autour de lui à l’assaut de la position de Bianchi, sans avoir réellement été battu pas son adversaire, il donna l’ordre de battre en retraite. Quelques heures plus tard, sa ruine est consommée. En voulant sauver à la fois sa couronne et son armée, il n’est arrivé qu’à les perdre du...

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